J’ai commencé ma carrière comme consultant avec une boîte pendant deux ans avant de devenir salarié par la suite pendant près de huit ans occupant différents emplois. Dans ce temps-là, la consultation et l’entreprenariat n’tait pas encore très populaire et la stabilité d’un emploi permanent permettait plus de facilité comme d’Avoir accès à du financement pour l’achat d’une maison pour la famille grandissante qui s’en venait. Mais rapidement, la routine m’a pesé : faire toujours les mêmes tâches, travailler sur des projets de longue durée sans toucher à une grande variété de choses, être plongé toujours dans les mêmes environnements… Bref, j’ai fini par m’ennuyer et j’avais soif de nouveaux défis. J’ai donc choisi de redevenir consultant pour retrouver plus de liberté, être maître de mon temps, choisir des projets qui me passionne et travailler avec des clients qui veulent repousser les limites.

À la sortie de mes études en génie logiciel, les perspectives sur le marché du travail n’étaient pas très encourageantes après la bulle Internet, mais j’ai eu la chance de pouvoir rapidement accéder à la consultation indépendante. Dans ma première entreprise, on m’a laissé me débrouiller seul en tant que consultant avec un minimal d’accompagnement. J’ai appris le monde de la consultation en m’y plongeant tête première. Ce qui m’a permis d’apprendre rapidement à être responsable, autonome, proactif et résilient.

Lorsque j’ai envisagé de redevenir consultant, j’avais toujours ces hésitations : « Est-ce que je fait le saut ? Est-ce que je vais y arriver financièrement ? Suis-je prêt à sortir de ma zone de confort ? » Sachant qu’un groupe de mentors et de professionnels (avocats, notaires, comptables et conseillers financier) sont disponibles à l’AQIII pour conseiller et répondre aux interrogations, j’étais rassuré d’avoir l’aide qu’il me faut au moment opportun. 

De mon côté, j’avais déjà connu l’AQIII en tant qu’étudiant grâce à l’adhésion à 99 $, qui est toujours disponible à tout étudiant souhaitant faire partie d’une formidable association. À cette époque, mon objectif était surtout de faire partie d’une communauté d’informaticiens, d’échanger avec des professionnels du milieu et de développer mon réseau. Quand je suis redevenu salarié, j’ai mis cette adhésion en pause, mais dès mon retour en consultation, j’ai souscrit à l’abonnement régulier, ayant déjà mon incorporation. Cette fois, c’était principalement pour les assurances, qui sont importantes lorsqu’on exploite une entreprise. Avec le recul, le nouveau forfait essentiel m’aurait bien facilité les choses, notamment avec les démarches de démarrage d’une nouvelle incorporation et les outils nécessaires pour bien gérer son entreprise. 

Pour m’impliquer davantage, j’ai rejoint le comité des partenariats, ce qui m’a permis de découvrir les coulisses de l’AQIII. J’avais envie de contribuer à faire avancer la communauté et aujourd’hui, cela me procure un vrai sentiment d’aboutissement.

Pour répondre à la demande du marché, je pense qu’il serait intéressant d’avoir plus de mandats directement accessibles sur le site web de l’AQIII et dans le nouveau serveur Discord qui vient d’être lancé dernièrement pour faciliter la collaboration et les échanges entre les membres. Sur les réseaux sociaux, ce n’est pas toujours évident. On y retrouve souvent plus des postes permanents que des mandats de consultation, mais avoir des mandats exclusifs pour les membres serait un vrai plus.

Concernant l’intelligence artificielle, je ne la perçois pas comme une menace, bien au contraire. Je trouve passionnant de voir comment elle fait évoluer la technologie, et j’essaie de l’apprivoiser pour optimiser certaines tâches. Aujourd’hui, l’IA est bien présente et l’adopter devient essentiel pour rester compétitif et innover.

Avec le temps, ayant pris goût à l’entreprenariat, j’ai monté ma propre entreprise et j’ai recruté des employés pour m’aider à concrétiser mes projets. Aujourd’hui, je pourrais presque être membre corporatif et profiter des avantages supplémentaires. J’ai trouvé ces collaborateurs par mon réseau, souvent parmi de jeunes talents que j’ai pris en stage. Beaucoup préfèrent commencer en tant que salariés avant d’envisager la consultation, le temps de se lancer en douceur dans le métier.